Banques

Les 10 Principaux Mythes Bancaires

Les 10 principaux mythes bancaires au Québec

L’industrie bancaire au Québec, tout comme dans le reste du monde, est entourée de nombreuses idées reçues. Ces mythes, souvent infondés, peuvent malheureusement mener à des décisions financières imprudentes. Dans cet article, nous allons explorer et déconstruire les dix principaux mythes bancaires au Québec.

1. Un historique de crédit négatif est une condamnation à vie

Un des mythes les plus répandus est que si vous avez un mauvais crédit, il est quasiment impossible de l’améliorer. Certes, un historique de crédit négatif peut rendre plus difficile l’obtention de prêts, mais il n’est pas une condamnation à vie. En adoptant de bonnes pratiques financières et en payant vos dettes à temps, vous pouvez améliorer votre cote de crédit.

Voici quelques étapes clés pour améliorer votre cote de crédit:

  • Payer vos factures à temps
  • Réduire le solde de vos dettes
  • Limiter les nouvelles demandes de crédit
  • Conserver de vieux comptes de crédit ouverts et en bon état

Pour plus d’informations sur comment le faire, consultez ce guide de l’Office de la protection du consommateur.

2. Toutes les banques offrent les mêmes services aux mêmes taux

Chaque banque a sa propre politique en matière de taux d’intérêt et de frais. Il est important de comparer les différentes offres avant de s’engager.

Voici quelques étapes clés pour comparer efficacement les offres de différentes banques:

  • Examiner les taux d’intérêt pour les prêts et les dépôts
  • Évaluer les frais de service, comme les frais de tenue de compte et de transaction
  • Vérifier les conditions pour les services gratuits ou à tarif réduit
  • Considérer les services supplémentaires offerts comme les assurances ou les programmes de récompenses

3. Les cartes de crédit sont mauvaises

Les cartes de crédit ne sont pas intrinsèquement mauvaises. Utilisées judicieusement, elles peuvent vous aider à construire un historique de crédit solide et à profiter de récompenses et d’avantages. Cependant, elles peuvent devenir une source de problèmes si elles ne sont pas gérées correctement.

Voici quelques conseils pour gérer efficacement vos cartes de crédit :

  • Payez le solde de votre carte de crédit en entier chaque mois pour éviter les frais d’intérêt.
  • N’utilisez pas plus de 30% de votre limite de crédit pour maintenir un bon score de crédit.
  • Gardez un œil sur vos transactions pour repérer rapidement toute activité frauduleuse.
  • Évitez de retirer de l’argent avec votre carte de crédit, car cela entraîne généralement des frais d’intérêt élevés.

Rappelez-vous, une carte de crédit est un outil financier qui peut être bénéfique si utilisé de manière responsable.

A lire  Comment mettre en place un dépôt direct au Québec

4. Les banques en ligne sont moins sûres que les banques traditionnelles

Avec l’évolution de la technologie, les banques en ligne sont devenues tout aussi sécurisées que les banques traditionnelles. Elles utilisent des protocoles de sécurité avancés pour protéger les données de leurs clients.

Voici quelques mesures de sécurité couramment adoptées par les banques en ligne:

  • Cryptage des données : pour garantir que les informations ne peuvent pas être lues si elles sont interceptées.
  • Authentification à deux facteurs : nécessite deux formes d’identification pour se connecter à votre compte.
  • Surveillance de l’activité suspecte : les banques peuvent utiliser l’IA pour identifier et prévenir les activités suspectes.
  • Assurance FDIC : comme les banques traditionnelles, les comptes de banque en ligne sont assurés par la FDIC jusqu’à 250 000$ par déposant.

5. Les prêts étudiants sont sans intérêt

Il est commun de penser que les prêts étudiants au Québec n’ont pas d’intérêt. Cependant, l’intérêt commence à s’accumuler dès la fin de vos études, même si vous bénéficiez d’une période de grâce pour le remboursement du capital.

Voici quelques informations importantes sur les prêts étudiants :

  • La période de grâce est généralement de 6 mois après la fin de vos études.
  • Durant cette période, vous ne payez pas le capital, mais l’intérêt continue de s’accumuler.
  • Vous avez la possibilité de commencer à rembourser votre prêt plus tôt pour réduire l’accumulation des intérêts.

Vous pouvez obtenir plus d’informations sur le site du gouvernement du Québec.

6. Il n’est pas possible de négocier les taux d’intérêt

Bien que cela puisse varier selon les institutions financières, il est souvent possible de négocier les taux d’intérêt, en particulier pour les prêts hypothécaires. Ne pas hésiter à négocier pourrait vous faire économiser beaucoup d’argent à long terme.

Voici quelques conseils pour négocier efficacement les taux d’intérêt :

  • Faites vos recherches : connaître les taux d’intérêt courants peut vous donner un avantage dans les négociations.
  • Préparez-vous : avoir une bonne cote de crédit et un historique de remboursement solide peut vous donner plus de poids dans les négociations.
  • Faites jouer la concurrence : si vous avez des offres d’autres institutions financières, vous pourriez être en mesure de les utiliser comme levier dans les négociations.
  • Soyez prêt à marchander : n’ayez pas peur de demander un taux inférieur. Le pire qui puisse arriver est qu’ils disent non.

Rappelez-vous, chaque point de pourcentage compte, surtout sur un prêt à long terme comme une hypothèque. Donc, même une petite réduction du taux d’intérêt peut représenter une économie importante sur la durée du prêt.

7. Les institutions bancaires sont toutes régies par les mêmes règles

Au Québec, les institutions financières sont régies par différentes lois et régulations selon qu’elles soient des banques à charte fédérale ou des institutions provinciales. Il est donc important de se renseigner sur les protections offertes par chaque institution.

A lire  Les 5 meilleurs comptes de chèques au Québec

Voici quelques différences clés entre les institutions fédérales et provinciales:

  • Les institutions fédérales sont régies par la Loi sur les banques du gouvernement fédéral, tandis que les institutions provinciales sont régies par les lois provinciales respectives.
  • Les institutions fédérales sont supervisées par le Bureau du surintendant des institutions financières, tandis que les institutions provinciales sont réglementées par l’Autorité des marchés financiers au Québec.
  • Les protections offertes aux consommateurs peuvent varier en fonction de la juridiction de l’institution financière.

Il est donc essentiel de comprendre quelle entité réglemente votre institution financière et quelles protections sont offertes. N’hésitez pas à demander ces informations à votre banque ou à consulter le site web de l’Autorité des marchés financiers pour plus de détails.

8. Les comptes d’épargne sont le meilleur moyen d’épargner

Si les comptes d’épargne offrent un moyen sûr de mettre de l’argent de côté, ils ne sont pas toujours le meilleur moyen d’épargner à long terme en raison de leurs faibles taux d’intérêt. D’autres options, comme les placements et les investissements, peuvent offrir de meilleurs rendements.

Voici quelques options d’épargne et d’investissement alternatives :

  • Comptes à terme (certificats de dépôt) : Ils offrent des taux d’intérêt plus élevés que les comptes d’épargne traditionnels, mais vous devez laisser votre argent pendant une période déterminée.
  • Fonds de placement : Ces fonds regroupent l’argent de nombreux investisseurs pour investir dans un portefeuille diversifié de titres. Ils offrent un potentiel de rendement plus élevé, mais aussi un risque plus élevé.
  • Comptes d’épargne libre d’impôt (CELI) : Ces comptes vous permettent de gagner des intérêts sans payer d’impôt sur les gains.
  • Régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) : Ces comptes vous permettent d’épargner pour la retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.

Chaque option a ses propres avantages et inconvénients, il est donc important de choisir celle qui correspond le mieux à vos objectifs financiers et à votre tolérance au risque. Il peut être utile de consulter un conseiller financier pour obtenir des conseils personnalisés.

9. Il est nécessaire d’avoir un emploi pour obtenir une carte de crédit

Il est possible d’obtenir une carte de crédit sans emploi, à condition d’avoir une source de revenus régulière. Cela inclut les bourses d’études, les prestations de retraite, les pensions alimentaires, etc.

Voici quelques points à considérer pour obtenir une carte de crédit sans emploi :

  • Revenu régulier : même sans emploi, une source de revenus régulière peut suffire pour obtenir une carte de crédit. Cela peut comprendre des revenus d’investissement, des allocations, des pensions alimentaires, etc.
  • Cartes de crédit étudiantes : plusieurs banques offrent des cartes de crédit spécialement conçues pour les étudiants qui peuvent ne pas avoir d’emploi.
  • Co-signataire : si vous n’avez pas de revenu, avoir un co-signataire solvable peut vous aider à obtenir une carte de crédit.
  • Cartes de crédit garanties : si vous n’avez pas de revenu ou un mauvais crédit, une carte de crédit garantie peut être une option. Ces cartes exigent un dépôt de garantie qui sert de limite de crédit.
A lire  Comment réagir face au piratage de votre compte bancaire au Québec

Il est important de noter que même si vous pouvez obtenir une carte de crédit sans emploi, vous devez toujours être prudent et responsable dans son utilisation. Ne dépensez que ce que vous pouvez vous permettre de rembourser et faites toujours vos paiements à temps pour éviter les frais d’intérêt et les pénalités.v

10. Les chèques sont démodés et inutilisés

Malgré la popularité croissante des paiements électroniques, les chèques restent un mode de paiement courant au Québec, en particulier pour les loyers et les factures. Ils ne sont donc pas encore obsolètes.

Voici quelques raisons pour lesquelles les chèques sont toujours utilisés :

  • Trace écrite : Les chèques laissent une trace écrite, ce qui peut être utile pour le suivi des paiements.
  • Contrôle du timing : Avec un chèque, le paiement n’est effectué que lorsque le bénéficiaire encaisse le chèque. Cela peut être utile pour gérer le flux de trésorerie.
  • Pas besoin de technologie : Contrairement aux paiements électroniques, l’utilisation de chèques ne nécessite pas de smartphone ou d’accès à Internet.

Cependant, il est important de noter que l’utilisation de chèques comporte des risques, comme la possibilité de perte, de vol ou de fraude. Il est donc essentiel de gérer vos chèques avec soin et de surveiller régulièrement votre compte bancaire.

En conclusion, de nombreuses idées reçues circulent autour du secteur bancaire. Il est important de se renseigner et de vérifier les informations pour faire des choix financiers éclairés. Et n’oubliez pas, chaque situation financière est unique et nécessite une approche personnalisée.

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

Veuillez désactiver votre bloqueur de publicités. Sans ces publicités nous ne pourrons offrir ces informations gratuitement. C'est une question de vie ou de mort pour un site comme le nôtre :)